Pendant des années j'ai dit la vérité, peut-être trop crument, et ça m'a valu des soucis. Des disputes. Il est vrai que j'étais passablement abrupte.
Mais depuis peu, je découvre les joies du mensonges. Ça n'est pas un blague. Imaginez : elle m'appelle, j'écoute et au lieu de lui dire : "mais tu arrêtes avec tes âneries ?", je lui dis "oh" et "ah" d'un air intéressé.
Elle me croit. Elle ne met pas en doute ma réaction. Je subodore qu'elle est contente car je la prend au sérieux et c'est la première fois.
Pourtant, je pense toujours qu'elle dit des âneries, je trouve même que ça empire.
Mais il est si facile de s'extasier... Le sentiment que j'ai, c'est de surfer sur une vague. facile.
J'aurais du faire ça il y a longtemps. En même temps, c'est hypocrite et ça ne crée pas de dialogue. Cela dit, avant non plus, ça ne créait pas de dialogue, mais du conflit.
Quand elle parle, elle ne veut pas un échange, mais un retour positif. Depuis que je le lui donne, elle est contente. Mais vraiment contente.
mercredi 3 novembre 2010
vendredi 10 septembre 2010
lundi 28 juin 2010
Mon enfant, ma soeur,
Songe à la douceur
D'aller là-bas vivre ensemble !
Aimer à loisir,
Aimer et mourir
Au pays qui te ressemble !
Les soleils mouillés
De ces ciels brouillés
Pour mon esprit ont les charmes
Si mystérieux
De tes traîtres yeux,
Brillant à travers leurs larmes.
Là, tout n'est qu'ordre et beauté,
Luxe, calme et volupté.
Des meubles luisants,
Polis par les ans,
Décoreraient notre chambre ;
Les plus rares fleurs
Mêlant leurs odeurs
Aux vagues senteurs de l'ambre,
Les riches plafonds,
Les miroirs profonds,
La splendeur orientale,
Tout y parlerait
À l'âme en secret
Sa douce langue natale.
Là, tout n'est qu'ordre et beauté,
Luxe, calme et volupté.
Vois sur ces canaux
Dormir ces vaisseaux
Dont l'humeur est vagabonde ;
C'est pour assouvir
Ton moindre désir
Qu'ils viennent du bout du monde.
- Les soleils couchants
Revêtent les champs,
Les canaux, la ville entière,
D'hyacinthe et d'or ;
Le monde s'endort
Dans une chaude lumière.
Là, tout n'est qu'ordre et beauté,
Luxe, calme et volupté.
Songe à la douceur
D'aller là-bas vivre ensemble !
Aimer à loisir,
Aimer et mourir
Au pays qui te ressemble !
Les soleils mouillés
De ces ciels brouillés
Pour mon esprit ont les charmes
Si mystérieux
De tes traîtres yeux,
Brillant à travers leurs larmes.
Là, tout n'est qu'ordre et beauté,
Luxe, calme et volupté.
Des meubles luisants,
Polis par les ans,
Décoreraient notre chambre ;
Les plus rares fleurs
Mêlant leurs odeurs
Aux vagues senteurs de l'ambre,
Les riches plafonds,
Les miroirs profonds,
La splendeur orientale,
Tout y parlerait
À l'âme en secret
Sa douce langue natale.
Là, tout n'est qu'ordre et beauté,
Luxe, calme et volupté.
Vois sur ces canaux
Dormir ces vaisseaux
Dont l'humeur est vagabonde ;
C'est pour assouvir
Ton moindre désir
Qu'ils viennent du bout du monde.
- Les soleils couchants
Revêtent les champs,
Les canaux, la ville entière,
D'hyacinthe et d'or ;
Le monde s'endort
Dans une chaude lumière.
Là, tout n'est qu'ordre et beauté,
Luxe, calme et volupté.
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